Je n’y crois pas! Pendant ces vacances, j’ai revu mon ex-mari, Guy, à l’occasion d’un souper chez d’anciens amis. Nous ne nous étions pas revus depuis au moins 6 ans. À l’époque Guy filait le parfait amour après être passé à autre chose. Il m’avait même repoussé quelques années après la séparation lorsque j’avais tenté un rapprochement. Du moins c’est ce que je pensais. Nous avons parlé longuement à cette soirée. Enfin!

 Je lui ai parlé de moi, de mes réflexions de tout le mal que j’avais fait. Je lui ai dit que j’étais désolée (tiens mon manque d’estime est bien guéri!). Je lui ai fait un résumé de ce blog. Je n’ai pas tout dit bien sûr, je ne voulais pas lui faire peur. Et là un petit miracle! Il a pris ma main et m’a regardé dans les yeux et m’a avoué : « Tu sais je n’ai jamais été vraiment heureux depuis ton départ moi non plus. Mais je t’en voulais terriblement et mon orgueil m’a fait faire des bêtises. » Il m’a, à son tour, raconté comment il s’était senti, quelles avaient été ses réflexions, son sentiment d’impuissance alors qu’il m’avait vu m’éloigner sans qu’aucune raison valable ne lui soit donnée. Et pour cause, la seule raison c’était la crise de la quarantaine. Tout le reste n’a pas d’importance. Sans cette foutu crise, j’aurais continué de croire en nous et de reconnaître le bonheur qui était le nôtre.

 Cette discussion nous a fait du bien. Nous avons enfin parlé sans rancœur, nous disant chacun la manière dont nous avions vécu cette épreuve. À la fin de la soirée, j’ai eu droit à une bise, cela faisait si longtemps que je l’attendais…

 Hier, j’ai eu droit à un coup de fil. Timide, court, nous avons parlé de tout et de rien mais il a appelé !

 Vais-je enfin avoir une chance de retrouver le bonheur ? Je ne m’emballe pas trop, ça fait quand même 16 ans mais en même temps… Quand j’imagine qu’il me reprend dans ses bras, mon cœur s‘emballe mais en même temps je ne peux m’empêcher de penser à tout ce temps perdu. Quoique j’aie fait, quoiqu’il ait fait pendant ses 16 années, c’était du temps perdu à chercher un bonheur que j’avais fui mais qui était là prêt à éclore.

 Alors souhaitez-moi bonne chance !... Et ne commettez pas les mêmes erreurs s’il vous plaît.